Hypnose et Yoga en 1925 : quand l’occultisme faisait encore partie du paysage

Hypnose yoga, en relisant ce vieux livre de 1925 sur l’hypnose à distance, je me rends compte à quel point certaines connaissances ont été mises de côté.
On y découvre une approche simple, presque évidente : on pouvait agir mentalement sur quelqu’un à distance, pour le soutenir, le protéger, renforcer ses capacités.
Cette idée n’était pas présentée comme de la magie, mais comme une pratique normale, héritée de traditions très anciennes.

Absence de distinction entre psychologie, magnétisme et mysticisme.

L’auteur explique que tout reposait sur l’image mentale : visualiser la personne, s’y connecter chaque jour, projeter une intention précise.
On y trouve même des conseils concrets : imaginer l’autre en parfaite sécurité, répéter une affirmation forte, et surtout l’investir d’une émotion puissante.
Ce qui frappe, c’est que pour eux, la répétition et l’intensité intérieure suffisaient.
Pas besoin d’outils, juste l’esprit.

Croyances occultistes (corps astral, doubles)

Un autre passage évoque l’influence supposée des pratiques orientales : yogis capables d’halluciner des foules entières, images collectives partagées, perception modifiée.
On ne rentre pas dans le fantasme spectaculaire : on parle surtout d’ondes subtiles, envoyées par vagues successives, qui transforment peu à peu l’état intérieur du sujet.
Rien d’instantané ; juste un travail régulier, graduel, presque artisanal.

Plus loin, le texte décrit une vision de l’être humain aujourd’hui oubliée.
En plus du corps et de l’âme, on y distingue un troisième élément : le « double » ou corps astral.
Les traditions égyptiennes, indiennes, kabbalistes, hermétiques… toutes auraient transmis cette idée d’un véhicule intermédiaire, capable de se détacher légèrement du corps physique pour agir ailleurs.
Ce double, discret, serait un médiateur : présence subtile, support d’action, mémoire vivante.

Ce qui me frappe, c’est que l’auteur précise que ces connaissances ne datent pas de 1925 : elles remontent à des millénaires.
On ne parlait pas de “théories exotiques”, mais d’un savoir ancien transmis de civilisation en civilisation.
Aujourd’hui, tout cela a presque disparu des discours dominants.
On n’en tient plus compte, comme si l’histoire de nos pratiques mentales n’existait pas.
On a gardé la rationalité, mais on a perdu l’imaginaire, les ponts entre corps, esprit et invisible.

Le Yoga en 1925

En 1925, le yoga n’était quasiment pas connu en Europe. On en parlait seulement comme d’une curiosité venue d’Orient, réservée à quelques initiés. Les pratiques yogiques étaient perçues comme mystérieuses, parfois même légendaires, et les rares récits qui circulaient évoquaient surtout des capacités extraordinaires attribuées aux yogis, sans véritable compréhension de leur réalité. On était loin de l’engouement actuel : le yoga n’avait pas encore traversé les frontières culturelles ni trouvé sa place dans le quotidien.

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Mélange d’intention mentale,

Je ne dis pas qu’il faut tout prendre au pied de la lettre.
Mais il est dommage qu’on ait enterré ces croyances, ces approches, ces intuitions.
Elles faisaient partie de notre culture spirituelle avant d’être balayées par le scientisme du XXᵉ siècle.
Elles posaient une vision plus large du monde, où l’humain n’était pas réduit à sa seule matière.

Conclusion

Ce livre rappelle que pendant longtemps, l’hypnose n’était pas isolée : elle appartenait à une tradition beaucoup plus vaste, liée à l’énergie, à l’intention, à l’âme, à une forme de reliance invisible.
Que l’on y croie ou non, cela mérite d’être regardé sans mépris.
Ne serait-ce que pour comprendre d’où l’on vient, et ce que nous avons perdu en chemin.

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